• A vos appareils photos !

    Nous lançons un concours photos, sans enjeu, juste pour la beauté du geste... le thème de cette compétition amicale est l'eau et le printemps. Pour répondre aux objectifs demandés, votre photo devra impérativement comporter un plan d'eau ou une rivière, un fleuve... et des fleurs, arbres... Faites-nous parvenir vos clichés (un par participant) à l'adresse mail suivante : dd.52@apf.asso.fr et nous les publierons sur ce blog.

  • Assurer son fauteuil électrique : une obligation

    Assurer son fauteuil électrique : une obligation

     

    Selon le code de la route, les fauteuils roulant électriques et les scooters pour les personnes à mobilité réduite qui peuvent circuler à plus de 6 Km/h sont soumis aux mêmes règles d’assurance que n’importe quel autre véhicule.

    Le ‘‘conducteur’’ doit ainsi coller sa vignette verte, le certificat délivré par l’assureur sur son fauteuil électrique. À défaut, il encourt une contravention de 2ème classe, soit 135 €. Il doit également faire une demande de carte grise en préfecture et apposer sa plaque d’immatriculation à l’arrière du fauteuil. Dans les faits, rares sont les personnes handicapées à respecter ces obligations.

    Par méconnaissance ou en raison de tarifs trop élevés, la plupart des personnes se déplaçant en fauteuil électrique ne sont pas assurées. La loi leur impose pourtant de contracter une responsabilité civile. Et pour cause : en cas d’accident grave, rares sont celles qui peuvent assumer, financièrement, le coût des dommages causés à autrui. Nous vous incitons à vous renseigner auprès de votre assureur attitré.

  • Bilan de la politique du handicap :

    Bilan de la politique du handicap :

    Les intéressés demeurent circonspects

                                                                          

    Sept ans après le vote de la loi handicap, et à trois ans de l’échéance de 2015 pour une France accessible, l’heure est au bilan de la politique du handicap. Si le gouvernement dresse un auto satisfecit de son action national dans ce domaine, la partialité de son rapport et des chiffres avancés nous amènent à une posture plus circonspecte.

     

    Combien de textes législatifs n’ont pu voir leur traduction concrète dans le quotidien des citoyens, faute de volonté de mise en application ? C’est particulièrement le cas en matière d’accessibilité, premier principe-phare de la loi de 2005, où les tentatives de remise en cause font rage. Mais grâce à nos coups de colère, notamment avec l’opération ‘‘Des bâtons dans les roues’’, une dynamique s’est enfin engagée entre l’APF et les communes.

     

    À ce sujet, le baromètre, qui mesure les avancées et les points à améliorer en matière d’accessibilité, représente un véritable outil de concentration. Mais si la concentration permet de faire prendre conscience aux décideurs du bénéfice attendu par l’ensemble du corps social de l’accessibilité pour tous, le baromètre révèle aussi le chemin encore à parcourir d’ici 2015 avec les points faibles des transports, des voiries, des commerces et des cabinets médicaux de proximité, notamment.

     

    Second principe-phare de la loi de 2005, le droit à compensation, élément indispensable pour la participation et l’inclusion sociale des personnes en situation de handicap. Là aussi, les préoccupations grandissent sur le terrain avec l’interprétation restrictive qui en est faite par les MDPH et les conseils généraux : l’évaluation individualisée basée sur le projet de vie laisse place à des réponses  ‘‘standards’’ et à une logique de préconisation d’heures plafonnées. Quant aux tarifs des prestations, ils ne correspondent pas au coût réel de l’heure d’aide humaine occasionnant ainsi de lourds restes à charge…

     

    Vigilante sur le suivi de la mise en œuvre de la loi handicap, l’APF se bat pour proposer des marges de progrès qui trouvent leur traduction concrète dans le quotidien des personnes en situation de handicap et de leur famille !

     

    Jean-Marie Barbier  (Président de l’APF)